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MAISON DE VILLE À MONTRÉAL PAR LES ARCHITECTES DE LA SHED

MAISONS | #PLATEAU-MONT-ROYAL | #HISTOIRES DE MAISONS | #LA MAISON RÉINVENTÉE
Rédigé par Clémentine Roland | Publié le 27/03/2020

Dans l'arrondissement le plus densément peuplé de l'île de Montréal, une maison se distingue de ses voisines. Ce n'est pourtant pas sa façade de briques qui attire l'œil, ni même sa hauteur. En fait, ce sont ses fenêtres. Ces larges baies carrées superposées aux menuiseries délicates indiquent un travail de détails minutieux - avant même que le seuil ait été franchi…. Les architectes de la SHED nous entraînent dans une envolée où les contraintes sont éludées en toute simplicité. 

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Quelques baies savamment placées sur une sobre façade de tôle protègent le secret de cette maison du Plateau-Mont-Royal, à Montréal.


© Maxime Brouillet
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© Maxime Brouillet
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© Maxime Brouillet
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Sur la rue Lagarde, la nouvelle maison de Nelson, Michel et du petit Jeremy reste discrète, en tenue de camouflage entre ses voisines et le ciel. 


© Maxime Brouillet
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La cuisine, lieu du partage, est baignée de lumière et justifie l'apparition de la double hauteur. 


© Maxime Brouillet
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© Maxime Brouillet
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© Maxime Brouillet
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Dans la cuisine, le meuble blanc dessiné par la SHED tient lieu de prélude à tout leur travail du détail. 


© Maxime Brouillet
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Depuis le salon, comme d'un balcon au théâtre, l'on surplombe la scène du rez-de-chaussée.


© Maxime Brouillet
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Les grandes fenêtres, dans l'axe de circulation, apportent la lumière à la pièce et cadrent un tableau loin du regard des voisins.


© Maxime Brouillet
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© Maxime Brouillet
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Le sous-sol accueille un espace de bureau transformable en chambre d'amis grâce à sa salle de bains attenante. 


© Maxime Brouillet
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Au dernier étage se côtoient les lieux de l'intimité. Le plancher en érable souligne les espaces du repli.


© Maxime Brouillet
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© Maxime Brouillet
LANCER LE DIAPORAMA
Cette histoire commence en février 2010 à Rio de Janeiro.

Michel et Nelson, venus fêter le grand carnaval, rencontrent sur la plage des compatriotes québécois. L'entente est immédiate et les quatre vacanciers passent une après-midi ensemble. Promettant de se retrouver le soir même, ils échangent leurs numéros… mais ne parviendront jamais à se joindre et ne se croiseront plus du voyage. Quatre ans plus tard, à Montréal, Michel et Nelson ont des envies de maison. Ils entendent parler du travail d'une jeune agence, la SHED, et décident de les contacter. C'est la stupéfaction : parmi les associés de l'équipe, le couple reconnaît ses deux compagnons de Rio. S'engage alors une collaboration bienveillante entre les architectes et leurs nouveaux clients, qui rêvent d'une maison de ville à l'esthétique épurée, minimaliste voire muséale, où Jeremy, leur enfant, pourra grandir.

LA GENÈSE

 

Le terrain de Michel et Nelson se trouve à Montréal, dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Essentiellement ouvrier au début du XXe siècle, il s'est embourgeoisé au fil du temps pour devenir un quartier cosmopolite, haut lieu de la culture québécoise reconnu pour son patrimoine architectural. C'est surtout aujourd'hui le plus dense des arrondissements montréalais : les parcelles y sont rares et prisées. Le tissu urbain quadrillé de Montréal est généralement fait de rues parallèles encadrant des ruelles, qui créent des zones tampons en cœur d'îlot pour préserver l'intimité des habitants et laisser passer le soleil. Or, la parcelle acquise par le couple est particulière : elle est étroite et peu profonde, flanquée de deux duplex anciens en maçonnerie dans un îlot dépourvu de ruelle, ce qui met en péril l'apport de lumière naturelle et surexpose les habitants au regard de leurs voisins. Pour mener à bien ce projet audacieux, une implantation juste et harmonieuse est de mise. Aussi, la brique d'argile de la façade sur rue s'ajuste respectueusement à la hauteur moyenne des maisons voisines. Plus haut se déploie, souple et discret, un revêtement de tôle à baguettes qui rappelle les toitures pentues des maisons de faubourg, typologie montréalaise préservée dans ce quartier. Cette matérialité se développe jusque sur l'arrière du projet, s'unissant à merveille avec le verre et les menuiseries acier.

… ET LA LUMIÈRE FUT

 

Voulant faire entrer la lumière, les architectes choisissent, en fond de terrain, de concevoir une courette arrière pour distancier la maison du logement qui lui fait face dans l'îlot. Celle-ci bénéficie alors d'un plus grand ensoleillement, tandis que le creusement d'une cour anglaise couverte d'un caillebottis métallique permet l'éclairage naturel du sous-sol. L'enceinte en blocs de béton, en fond de cour, fait office de mur coupe-feu, autorisant ainsi l'ouverture totale du rez-de-chaussée. À l'intérieur, le sol en béton ciré et les murs blancs, à l'instar des escaliers sans contremarches qui laissent passer le jour et le regard, sont pensés comme des réflecteurs de lumière. Les menuiseries des fenêtres « s'encastrent dans le plancher, renforçant davantage la continuité entre l'intérieur et l'extérieur » .

L'ASCENSION

 

Comme la famille aime faire la fête, la construction doit pouvoir bénéficier d'une bonne performance acoustique, qui passe tant par une bonne isolation phonique que par la création de vides limitant les échanges sonores entre intérieur et extérieur. De même, il faut permettre aux habitants de jouir au maximum des pièces communes sans négliger la conception de lieux de repli. La SHED imagine donc un système de plateaux : une alternance de doubles hauteurs, de demi-niveaux et d'étages dérobés. Au service de cette ascension, les escaliers sont conçus comme des passerelles aériennes.

« La circulation verticale devient un axe sculptural qui relie tous les niveaux de la maison » , expliquent les architectes.

Dans le salon, belvédère douillet depuis lequel on peut être en rapport ou non avec le rez-de-chaussée, le sol est paré d'un plancher de bois, suivant la matérialité de l'escalier. Le plafond, plus bas, amplifie cette sensation de confort. Le parcours continue à l'étage des chambres, accessible par un escalier toujours plus léger, en acier blanc, suspendu au-dessus du vide. Ce niveau, plus compartimenté, est celui du repli et de l'intimité. L'escalade s'achève sur le toit-terrasse, jardin secret invisible depuis la rue. Du sous-sol au toit, la finesse et la justesse du détail, de la menuiserie aux garde-corps, sont les manifestations discrètes de ce projet minutieusement réalisé en résonance avec sa ville.


⇒ Projet paru dans dans Architectures À Vivre 112 : La maison réinventée 

FICHE TECHNIQUE

♦ architectes la SHED - Renée Mailhot, Sébastien Parent et Yannick Laurin

www.lashedarchitecture.com

♦ localisation Montréal, Canada

♦ livraison 2016

♦ études 8 mois

♦ travaux 6 mois

♦ surface 148 m2

♦ matériaux briques d'argile et tôle galvanisée à baguettes (façade) / béton ciré (sols) / érable (parquet) / cèdre de l'est (plancher toiture-terrasse) / blocs de béton de construction (sol et enceinte de la cour) / caillebotis métallique (sol de la cour anglaise) / marbre blanc (revêtement salle de bains) / érable (escaliers) / acier peint blanc (garde-corps) / aluminium (menuiseries)

♦ équipements meuble paroi de cuisine laqué et stratifié sur mesure / îlot de cuisine sur mesure / table à manger et banc de chez Kastella / chaises de chez Normann Copenhagen / tabourets de cuisine et chaise de bureau de chez HAY / luminaire salle à manger SLAB 150 de chez ANDlight / canapé de chez Montauk / fauteuils de Laura Langford / lampe de Tom Dixon / table basse de chez EQ3 / tapis turc de chez Dhoku / bureau de chez IKEA / robinetterie de chez Cabano / mitigeur de chez Kohler

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