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VILLA DE VACANCES EN ITALIE PAR L'AGENCE GGA GARDINI GIBERTINI ARCHITECTS

MAISONS | TENDANCES 2019 | #HAMEAU ABSTRAIT | #BÉTON ARMÉ
Rédigé par Raphaëlle Saint-Pierre | Publié le 26/10/2018

En Italie centrale, au cœur des collines des Marches, Alice Gardini et Nicola Gibertini de l'agence GGA ont imaginé une luxueuse villa de vacances dominant un site à la beauté époustouflante. Divisée en trois volumes, avec ses façades en pierre et ses intérieurs en béton brut, elle témoigne de l'alliance réussie d'esthétiques vernaculaire et contemporaine.

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© EZIO MANCIUCCA
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La maison principale , à l'arrière, et sa maison d'amis, au premier plan, vues depuis le petit bâtiment qui abrite l'espace barbecue et le matériel de jardin.


© EZIO MANCIUCCA
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L'espace barbecue se dresse en haut d'une colline artificielle dont les marches en acier Corten dessinent un motif géométrique.


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Une banquette en béton brut longe la limite de la terrasse.


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Les encadrements des fenêtres sont réalisés en pierre.


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Les bâtiments ont été construits sur une plateforme en béton de 38 mètres sur 20, recouverte d'une résine rouge mise au point par la société Manolobagni.


Photos de maquette
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Le salon profite d'une double hauteur grâce au vide ménagé au centre de l'étage des chambres. Le béton de la structure est laissé apparent car l'isolation a été réalisée par l'extérieur.


© EZIO MANCIUCCA
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La table basse du salon et les pans de bois surmontant la cheminée ont été dessinés par les architectes et fabriqués avec du noyer italien. Ces placards dissimulent notamment la sono et l'air conditionné.


© EZIO MANCIUCCA
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Dans la cuisine, les éléments techniques sont camouflés le plus possible derrière le revêtement en bois. La grande table est, elle aussi, en noyer.


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Un coin bureau est aménagé derrière le salon.


© EZIO MANCIUCCA
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L'espace de circulation verticale sépare le séjour de la cuisine.


© EZIO MANCIUCCA
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1 salon/salle-à-manger

2 cuisine

3 bureau

4 entrée depuis le jardin

5 maison d'amis

6 piscine


REZ-DE-CHAUSSÉE
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1 garage

2 buanderie

3 pièce technique

4 caves

5 salle de cinéma

6 galerie d'exposition

7 salle de bains du spa

8 salle de sport et spa

9 jacuzzi extérieur


SOUS-SOL
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1 chambre propriétaire

2 salle de bains

3 chambre d'amis

4 salle d'eau

5 maison d'amis


R+1
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La mezzanine surplombant le salon. Le nombre de matériaux utilisés se réduit au béton, rouge et gris, et au bois.


© EZIO MANCIUCCA
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Dans la chambre du propriétaire et dans les pièces les plus intimes, la même esthétique radicale est déclinée que dans toute la maison.


© EZIO MANCIUCCA
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© EZIO MANCIUCCA
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La salle de bains du propriétaire est dessinée toute en longueur.


© EZIO MANCIUCCA
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1 salle de bains du spa

2 galerie d'exposition

3 salle de cinéma

4 pièce technique

5 caves

6 maison d'amis

7 entrée depuis le jardin

8 salon/salle-à-manger

9 cuisine

10 salle de bains

11 chambre propriétaire

12 salle d'eau

13 chambre d'amis


COUPE LONGITUDINALE
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La salle de bains du propriétaire avec sa baignoire et ses vasques de la marque italienne Agape.


© EZIO MANCIUCCA
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L'une des deux chambres d'amis de l'étage.


© EZIO MANCIUCCA
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La salle de bains attenante à la chambre d'amis.


© EZIO MANCIUCCA
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Vue sur la colline artificielle depuis la salle de bains du propriétaire.


© EZIO MANCIUCCA
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L'annexe indépendante se démarque de la maison principale par ses murs intérieurs blancs et sa lumière naturelle filtrée par le brise-soleil en châtaignier qui la ceinture entièrement.


© EZIO MANCIUCCA
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La salle de bains de l'annexe indépendante.


© EZIO MANCIUCCA
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L'éclairage artificiel indirect suit les lignes du toit.


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Au fond de la galerie, l'escalier en colimaçon qui mène à la maison d'amis.


© EZIO MANCIUCCA
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Au sous-sol, dans le prolongement du garage, l'entrée dont les murs sont plaqués de noyer. L'escalier mène au rez-de-chaussée. Luminaire Viabizzuno.


© EZIO MANCIUCCA
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La liaison souterraine entre la maison principale et l'annexe sert de galerie d'exposition.


© EZIO MANCIUCCA
LANCER LE DIAPORAMA

En 2014, Aksel, scandinave cinquantenaire, achète 13 hectares de terrain dans les Marches, région d'Italie centrale particulièrement recherchée pour ses paysages ondoyants ponctués de demeures isolées sur des promontoires. Sa propriété se trouve sur la commune d'Urbino, village de la Renaissance inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Il fait appel à l'agence GGA dont il a entendu parler et qui se trouve non loin de là, à Rimini, sur la côte adriatique. « Nous sommes réputés pour notre attention aux détails, notre quête d'une architecture adaptée au monde actuel et notre réticence face aux pastiches pseudo-régionaux », racontent les architectes Alice Gardini et Nicola Gibertini. Sur place, ils découvrent au sommet d'une colline plus haute que les autres, les ruines d'une ferme construite dans les années 1960 sur les vestiges d'un hameau moyenâgeux. « Notre client est un amoureux de l'Italie. Il rêvait juste d'une résidence secondaire contemporaine pour passer des vacances au calme avec sa famille nombreuse et ses amis, un endroit secret où pratiquer ses hobbies : le sport, la musique, l'art, le cinéma. » 


PLATEFORME ROUGE

 

Le projet prend rapidement sa forme finale. Alice Gardini et Nicola Gibertini choisissent de démolir les restes des anciennes bâtisses, sans intérêt particulier, puis de reconstruire à leur emplacement trois édifices qui abritent en tout 1 080 mètres carrés. Les réglementations locales d'urbanisme leur imposent de respecter les volumétries initiales et d'opter pour des toitures en tuiles. Admirateur des architectes italiens de la seconde moitié du XXe siècle - tels Carlo Scarpa, Angelo Mangiarotti ou Luigi Caccia Dominioni -, le duo n'en connaît pas moins les subtilités constructives et esthétiques des siècles passés.

« Nous avons étudié longuement l'histoire de l'architecture rurale de cette région. Nous n'étions pas obligés d'habiller les façades de pierre et de bois naturels, comme cela se faisait ; cela relève de notre choix », précisent-ils.

Sur une plateforme en béton de 38 mètres sur 20, revêtue d'une résine rouge évoquant la teinte et la texture des carreaux de céramique d'autrefois, ils placent la maison principale et une annexe réservée aux amis. Perpendiculaires l'une à l'autre mais séparées, elles sont en réalité reliées au niveau du sous-sol. Le troisième bâtiment, destiné au barbecue et au matériel d'entretien du jardin, se dresse un peu plus loin, en haut d'une petite colline artificielle séquencée par des marches en acier Corten.


ARTEFACTS

« Avec leurs proportions mesurées, ces bâtiments semblent avoir toujours appartenu à ce lieu. Ils s'inscrivent dans le site comme de discrets artefacts », analyse Nicola Gibertini.

La composition d'ensemble oscille entre classicisme et abstraction. Les façades sont débarrassées de tout élément superfétatoire pouvant brouiller la lecture de leurs lignes pures. Ainsi, le dernier rang de tuiles est espacé pour que l'eau coule à l'intérieur d'une gouttière cachée en-dessous. Les descentes sont elles aussi dissimulées dans une cavité extérieure ménagée entre le parement de pierre et le pare-pluie. Cet interstice permet également de faire passer tout le réseau du système d'air conditionné. « Dieu est dans les détails… », s'amuse l'architecte. La maison principale, marquée par la composition symétrique de ses fenêtres et portes-fenêtres, exprime clairement sa fonction. Tandis que les deux autres bâtiments, avec leurs brise-soleil verticaux en châtaignier, apparaissent davantage comme les réminiscences des granges dont la présence caractérise ce décor essentiellement agricole. Une piscine à débordement, dont les parois grises en béton reflètent subtilement le ciel, suit la limite de la terrasse. Pour animer cette dernière, les architectes font venir du sud de l'Italie un imposant olivier tricentenaire. « Nous voulions une sculpture typiquement italienne pour le jardin, un signe naturel au milieu d'une telle géométrisation anthropomorphique… », éclairent-ils.


AMBIANCE BRUTALISTE

 

Le programme se répartit sur trois niveaux. Pour éviter la vision de voitures garées à l'extérieur, l'entrée principale s'effectue en véhicule, par le sous-sol. À ce niveau, se répartissent les zones techniques, une salle de cinéma, une salle de sport et un spa. Le large couloir reliant la villa à son annexe est traité à la manière d'une galerie d'exposition. Un escalier droit mène directement du garage au cœur de l'habitation, dans l'axe d'une fenêtre révélant la vue sur l'enchaînement des vallons. Les architectes donnent au paysage le rôle principal, sans pour autant le livrer à la vue à travers d'immenses baies. Au contraire, ils préfèrent le cadrer par des ouvertures régulièrement percées et qui se répondent d'une façade à l'autre. Le rez-de-chaussée, de plain-pied avec la terrasse, abrite le salon et la cuisine-salle à manger. À l'étage, la suite du propriétaire et deux chambres sont aménagées de part et d'autre d'une circulation en mezzanine. La maison d'amis peut être, elle, utilisée en totale indépendance. L'ensemble fonctionne grâce à l'électricité produite par des panneaux photovoltaïques et des capteurs solaires thermiques installés sur le sol de la propriété, mais assez éloignés des bâtiments pour ne pas perturber la vue depuis leurs abords. Si de l'extérieur, le projet donne une interprétation fidèle des formes typiques de la région, l'intérieur de la maison principale manifeste haut et fort son identité moderne. La structure en béton armé laissée apparente a été méticuleusement travaillée pour que l'empreinte des veines des planches de coffrage présente un aspect impeccable.

« Nous aimons construire avec du béton car, comme la pierre, il semble ne pas avoir d'âge », avouent les architectes.

La quasi-totalité du mobilier, fixe ou non, est dessinée sur mesure et réalisée en noyer naturel italien. Cette unité apporte une véritable cohérence au lieu et permet de libérer les pièces de tout encombrement en camouflant derrière des pans de bois les zones de service, les éléments techniques audio et vidéo et l'air conditionné. À la recherche d'une solide équipe de menuisiers et d'ébénistes, l'agence décide de faire appel à Riva 1920, une entreprise artisanale réputée en Italie depuis bientôt cent ans pour ses réalisations en bois massif.

« C'est un projet qui se veut extrêmement honnête dans le traitement des matériaux, reconnaissent Alice Gardini et Nicola Gibertini. À la fois contemporain et atemporel… même si c'est un oxymore ! »

⇒ Article paru dans Architectures À Vivre 104 : Maison, Tendances 2019

Actuellement en kiosque et disponible sur la boutique en ligne

FICHE TECHNIQUE

♦ architectes GGA Gardini Gibertini architects Alice Gardini et Nicola Gibertini

www.gardini-gibertini.it

♦ localisation Urbino (Italie)

♦ livraison 2017

♦ études 12 mois / travaux 24 mois

♦ surface 1 080 m²

♦ surface terrain 13 ha

♦ matériaux béton (structure, piscine) / pierre (parement) / tuile (couverture) / résine rouge (revêtement extérieur) / acier Corten (emmarchement extérieur) / châtaignier (brise-soleil) / noyer naturel italien (mobilier sur mesure)

♦ fournitures luminaires Viabizzuno / revêtement Manoloba-gni / table Riva 1920 / piscine Ondablu

#HAMEAU ABSTRAIT | #BÉTON ARMÉ
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