Nouvel opus de la très belle collection Les carnets d’architectes, l’ouvrage retrace, sous un angle inédit, l’œuvre de l’un des grands maîtres de l’architecture moderne : Robert Mallet-Stevens.
Racontant l’histoire de ses bâtiments les plus emblématiques, comme la villa Noailles réalisée entre 1923 et 1928 sur les hauteurs de Hyères, le livre dévoile peu à peu un homme et un créateur engagé, particulièrement actif au sein de l’Union des artistes modernes, bien loin de se contenter de construire. Enseignant, écrivain, dessinateur infatigable – un outil qui lui permet de renouveler profondément l’approche de la conception –, passionné par les Arts décoratifs qu’il souhaite démocratiser, Robert Mallet-Stevens est aussi l’auteur de nombreux aménagements de boutiques et de cafés, de devantures de magasins, mais aussi de décors de cinéma, l’un des aspects les plus méconnus de son travail, qu’il envisage avec l’idée de « meubler l’écran ». Une approche en cohérence parfaite avec le reste de son œuvre : totale.