• A VIVRE
  • ECOLOGIK
  • EXE
  • CONTACT
  • PUBLICITE
  • S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER
  • MON COMPTE
    • S'INSCRIRE
    • SE CONNECTER
  • BOUTIQUE
  • SÉLECTION DE PRODUITS
  • PREPAS A VIVRE
  • LES JOURNEES
  • ABONNEZ-VOUS

  1. ACCUEIL
  2. MAISONS
  3. RÉNOVATION ET SURÉLÉVATION D'UN IMMEUBLE À NEW YORK PAR WORKAC

RÉNOVATION ET SURÉLÉVATION D'UN IMMEUBLE À NEW YORK PAR WORKAC

MAISONS | TRANSFORMER | #RÉNOVATION | #SURÉLÉVATION | #NEW YORK
Rédigé par Raphaëlle Saint-Pierre | Publié le 17/06/2020

À Manhattan, les architectes de l'agence new-yorkaise WORKac ont réhabilité l'un des plus anciens immeubles en fonte de la ville et dissimulé derrière sa corniche une surélévation abritant un penthouse aérodynamique. Encouragés par leur client, ils ont su y injecter une esthétique contemporaine tout en respectant l'identité patrimoniale du lieu. 

test
Rénovation et surélévation d'un immeuble à New York par WORKac
© Bruce Damonte
test
© Bruce Damonte
test
© Bruce Damonte
test
© Bruce Damonte
test

1 hall immeuble

2 appartement 153 m²

3 niveau inférieur penthouse

4 1 niveau penthouse

5 mezzanine penthouse

6 terrasse


COUPE TRANSVERSALE
test
© Bruce Damonte
test

1 chambre

2 salle d'eau

3 ascenseur

4 terrasse


R+6
test

1 chambre principale

2 salle de bains

3 dressing

4 chambre

5 salle d'eau

6 salon

7 ascenseur


R+4
test

1 salon

2 salle à manger

3 cuisine

4 chambre

5 salle d'eau

6 terrasse

7 hot tub

8 ascenseur


R+5
test
© Bruce Damonte
test
© Bruce Damonte
test
© Bruce Damonte
test
© Bruce Damonte
test
© Bruce Damonte
test
© Bruce Damonte
LANCER LE DIAPORAMA

En 2011, la société de marchands de biens Knightsbridge Properties acquiert un immeuble de lofts à usage commercial dans la partie historique du quartier de Tribeca, à New York. Construit en 1857 par Joshua et John Q. Jones, il est le deuxième plus ancien édifice à structure en fonte de la ville - les fameux « cast-iron buildings » - et arbore une façade riche en modénatures, si bien qu'il se trouve sous la protection des services du patrimoine. Après avoir consulté plusieurs architectes, les dirigeants de Knightsbridge Properties sélectionnent finalement l'agence WORKac, fondée par Dan Wood et son épouse Amale Andraos, pour le transformer en un ensemble résidentiel comprenant trois appartements et, grand classique new-yorkais, un penthouse sur le toit, tous destinés à la vente.


RELECTURE DE L'ORDRE CORINTHIEN

 

Entièrement repeinte dans une teinte anthracite proche du gris foncé d'origine, la façade continue de se démarquer de ses voisines beiges. Le remplacement des 25 chapiteaux corinthiens qui, avant de disparaître au fil du temps, coiffaient les colonnes encadrant les baies, se révèle une opération plus délicate puisqu'aucun document ne témoigne de leur dessin exact. « À cette époque, les immeubles en fonte étaient à la pointe de la technologie, combinant l'utilisation de ce nouveau matériau et la préfabrication, raconte Dan Wood. Les architectes ne respectaient aucune règle stricte dans leur adaptation du style néoclassique. Les chapiteaux, en particulier, étaient sujets à des expérimentations parfois fantaisistes. Nous avons vu à New York de nombreux exemples présentant toutes sortes d'éléments végétaux, des personnages et même des portraits d'architectes ! » Face à l'impossibilité de retrouver le modèle d'origine précis pour une reconstitution scrupuleuse, Dan Wood et Amale Andraos préfèrent s'adresser à l'artiste modéliste 3D suisse Michael Hansmeyer qu'ils avaient rencontré à la Biennale d'architecture de Gwangju, en Corée. Le sculpteur digital reprend les proportions des feuilles d'acanthe et autres volutes habituelles mais les fait pousser selon une géométrie fractale calculée par ordinateur. Il choisit également de remplacer la fonte par du ciment armé de fibre de verre, bien plus malléable. Au premier regard, ces chapiteaux semblent assez classiques, mais en s'approchant, le traitement contemporain saute aux yeux. Séduits par cette réinterprétation, les membres de la très conservatrice commission new-yorkaise du patrimoine votent massivement en faveur du projet. « C'était la première fois qu'ils approuvaient un élément contemporain dans une rénovation historique ! » , se félicite Dan Wood. Retardé par les démarches administratives interminables pour obtenir cette validation, le chantier ne commence qu'en 2014.

« À cette époque, les immeubles en fonte étaient à la pointe de la technologie, combinant l'utilisation de ce nouveau matériau et la préfabrication. » Dan Wood, architecte

UNE EXTENSION ORGANIQUE

 

Mais la plus forte contrainte pour l'agence consiste à dissimuler l'extension sur le toit - exigence de la commission du patrimoine - alors que l'immeuble se dresse à un emplacement exposé, face à une construction d'un seul étage. « Nous avons tracé un cône visuel à partir du point le plus éloigné depuis lequel sa toiture est visible - pratiquement trois blocs plus loin ! - puis nous avons utilisé les ombres créées par des édicules pour masquer l'ajout », détaillent les architectes. Après de longues manipulations informatiques, la projection astucieuse du fronton triangulaire de l'immeuble mitoyen, du fronton circulaire du bâtiment lui-même et du sommet d'une ancienne cage d'ascenseur, leur permet de déterminer une enveloppe asymétrique en dents de scie invisible aux yeux des passants. Construite en acier et habillée d'aluminium anodisé plié, la surélévation de 162 mètres carrés s'additionne au dernier étage de l'immeuble pour former un penthouse de 315 mètres carrés sur trois niveaux. Ce nouveau volume sculptural étant plus bas côté rue, les architectes ouvrent le plafond du niveau inférieur afin d'octroyer davantage d'ampleur au salon qui, entièrement vitré, donne sur une terrasse intimiste. Gagnant de la hauteur à l'arrière, il accueille une généreuse mezzanine dotée d'un balcon ouvrant au sud avec une vue sans limite.

 

NOYAU VERT

 

Les trois autres niveaux de l'immeuble sont chacun occupés par un appartement de 153 mètres carrés. Leur originalité réside dans un module en frêne, au centre de chaque étage, qui intègre une cuisine ouverte, deux salles de bains et un dressing. Ce bloc polymorphe crée une séparation entre le séjour côté rue et les chambres, à l'arrière. Grâce à la hauteur sous plafond, il offre à son sommet, accessible par une échelle intégrée, des endroits plus informels qu'un salon, pour s'asseoir, lire ou même se reposer sur un futon. Il comporte également un terrarium sous éclairage artificiel où se déploient des fougères arrosées par la vapeur de la douche située juste au-dessous. « Nous désirions accorder une vraie place à la végétation tout en mettant en application notre réflexion sur un nouveau mode de vie urbain », conclut Dan Wood.


⇒ Projet paru dans le Hors-série 46 : Best Of Maisons & appartements

FICHE TECHNIQUE

♦ architectes WORKac - Dan Wood et Amale Andraos ; Sam Dufaux (associé principal), Karl Landsteiner (architecte en charge des questions administratives), Chris Oliver (architecte en charge de la conception), Maggie Tsang, Timo Otto et Patrick Daurio

www. work.ac

♦ localisation New York, États-Unis

♦ bâti d'origine 1857

♦ livraison 2016

♦ études 12 mois

♦ travaux 24 mois

♦ surface totale 1 300 m²

♦ surface penthouse 315 m²

♦ matériaux ciment armé de fibre de verre (chapiteaux) / acier (structure surélévation) / aluminium anodisé plié (bardage surélévation) / frêne (module pièces d'eau et meuble cuisine penthouse) / mosaïques Bisazza (salles d'eau)

♦ équipements mobilier penthouse Moroso / robinetterie Hansgrohe et Zucchetti / céramique sanitaires et salles de bains Duravit / accessoires cuisine Desu Design / évier Franke / machine à laver Bosch / réfrigérateur Viking Undercounter / hotte d'aspiration Best Range Hood

#RÉNOVATION | #SURÉLÉVATION | #NEW YORK
Article précédent
Maison ouverte sur la campagne polonaise par KWK Promes
Article suivant
Refuge en pierre au Mexique par Pérez Palacios Arquitectos Asociados
FEUILLETER
J'ACHETE LE NUMERO JE M'ABONNE

INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER

En cliquant sur « Je m'abonne », vous confirmez que vous acceptez les Conditions générales d'utilisation

Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectifications et d'opposition en nous contactant à l'adresse avivre@avivre.net


Avivre Edition
le magazine
+
Je m'abonne Découvrez nos offres d'abonnements Version numérique
Rejoignez-nous sur
Newsletter
Inscrivez-vous et recevez toutes les actualités ! En cliquant sur « OK », vous confirmez que vous acceptez les Conditions générales d'utilisation
Contact | Publicité
  • Passi'bat 2019 - 16 & 17 avril 2019 à Paris Porte de Versailles
  • A PROPOS
  • |
  • NOUS CONTACTER
  • |
  • MENTIONS LEGALES
  • |
  • CONDITIONS GENERALES DE VENTE
  • |
  • MON ESPACE
  • |
  • PUBLICITÉ