Mauricio Clavero Kozlowski a construit cette déambulation en quatre étapes qui se complètent : « Le jardin imaginaire « chez Volevatch, « Constellations » chez Duvivier Canapés, « Quatre Saisons » chez Pouenat et « Matière vivante » chez Alain Ellouz, avec à chaque fois, une installation unique, une scénographie travaillée, incluant une partition sonore.
Au showroom de Volevatch, « Le Jardin imaginaire » faisait la part belle au geste et à la couleur, dans une surprenante combinaison, autour notamment de panneaux d’un vert sublime, obtenu par l’ornement d’insectes (signés Objets de curiosité), éclairés par une applique Tisserant Art & Style. Un décor de théâtre, un cabinet onirique, qui mettait aussi en exergue les bronzes de la Maison Taillardat.
Le showroom Duvivier Canapés invitait lui à la contemplation avec l’installation « Constellation » : Mauricio Clavero Kozlowski a revisité les chiliennes Emilie, dans une explosion de couleurs chaudes, bouleversant les codes de la maison, pour mieux mettre en avant la texture et le textile dans un regroupement de canapés aux revêtements différents, interrogeant la notion de confort..
La galerie Pouenat était divisée en plusieurs espaces comme une ode aux quatre saisons, et à la métamorphose de la nature : du sol au plafond, la scénographie renversait littéralement sur le savoir-faire de la tapisserie, dans des présentations de pièces réalisées en collaboration avec des artistes, dévoilant des techniques de tissages différentes, et mettant l’accent sur le dessin, par la présence de cartons de tapis, dispatchés dans le lieu. On y retrouvait aussi le savoir-faire de l’Atelier Midavaine pour les miroirs, dans un jeu de reflets étonnants, et bien évidemment des pièces de la Maison Pouenat.
Le showroom d’Alain Ellouz accueillait l’installation « Matière vivante ». Dans un dialogue d’époques avec le mobilier Taillardat, le visiteur plongé dans le noir, se laissait emporter dans une séquence sonore et lumineuse valorisant l’albâtre, la laque et le bois sculpté. Une séquence poétique, où justement la matière se révèlait, se devinait, se ressentait, par le prisme des jeux d’ombre et de lumière.