De la Chine au Chili, de la ville à la forêt, du très espagnol Metropol Parasol projeté par l’agence Jürgen Mayer H, au bucolique Institut finlandais de recherches forestières conçu par SARC Architects, 100 bâtiments composent une jolie (et solide !) sélection d’édifices à dénicher chez l’éditeur allemand Taschen, au rayon Architecture.
De projet en projet, les charpentes ondulent, les bardages se hérissent, les lattes tombent du plafond pour le plus grand plaisir de nos yeux ébahis. Des musées, des chalets, des églises, des intérieurs et des extérieurs : quand le MuséoParc d’Alésia, édifié par le cabinet Bernard Tschumi Urbanistes Architectes, arrondit sa résille dans le bocage bourguignon, une grange revisitée par le chilien Cazú Zegers éclaire un bois de ses murs blonds. Dans cette forêt de constructions hors du commun, on rencontre aussi bien des talents émergents, comme par exemple l’agence UID Architects, qui, avec la maison-nid d’Hiroshima entremêle murs et nature, que des architectes renommés comme Tadao Ando ou Renzo Piano, qui, de longue date, font un bel usage de ce matériau. Mention spéciale aux Japonais: il suffit de citer les poutres courbées et recourbées du Centre Pompidou-Metz, conçu par Shigeru Ban, ou l’empilement de mikado du GC Prostho Museum Research Center de Kengo Kuma pour comprendre que la maîtrise nippone du sujet reste inégalée. Dans tous les cas, à voir de quels bois se réchauffe l’imaginaire architectural contemporain, il est certain que le meilleur de ce matériau est encore à venir…