Pour penser, pour agir, pour nous révolter, la solitude est notre bien le plus important » explique Abdelkader Damani, commissaire de la biennale d'architecture d'Orléans, pour justifier le thème de la deuxième édition de l'événement.
Une demi-douzaine d'expositions sont présentées au FRAC Centre-Val-de-Loire, ainsi que dans divers lieux de la ville. Toutes, sauf une, parlent de solitude. La solitude de Günter Günschel, protagoniste de l'architecture expérimentale allemande ; celle d'Arquitectura Nova, collectif d'architectes brésiliens ayant œuvré à l'encontre des standards de la modernité dans les années 1960 ; celle de Fernand Pouillon dont les réalisations algériennes sont ici présentées, ou encore celle des Italiens sélectionnés par le MAXXI de Rome, invité à présenter une partie de sa collection. Y répondent plusieurs œuvres contemporaines commandées pour l'occasion. À côté de ce passionnant travail curatorial, une exposition détonne : celle consacrée aux travaux du SCI-Arc de Los Angeles, hautement informatisés et collectifs. Elle dénonce la disparition de l'auteur, l'anonymat de l'architecture, voire son homogénéisation en un « animal mutant », comme le suggère son titre. Le débat est ouvert !
► Actualité parue dans Architectures À Vivre 110 : En quête d'espace !
Biennale d’Architecture d’Orléans #2 :“Nos années de solitude”
♦ Dates : 11 octobre 2019 au 19 janvier 2020
♦ Lieux : Orléans et la région
♦ Pour en savoir plus : www.frac-centre.fr