Jardins du monde en mouvement
Dans le cadre de la 58 édition de Jardins du monde en mouvement, de jeunes architectes et paysagistes investissent le parc pour proposer des œuvres inédites qui dialoguent avec le patrimoine bâti et paysager. Nichés à l'abri des arbres, 4 jardins éphémères invitent les promeneurs à voyager au Laos, dans les carrières parisiennes ou encore dans vos« montagnes intérieures». Une petite serre insolite procurera un micro climat propice à la culture des melons.
Ce festival offre à des jeunes talents l'opportunité de sortir du format habituel de la maîtrise d'œuvre pour s'approprier un espace paysager, le doter d'un projet créatif et engagé. Ces œuvres paysagères comportent toutes une dimension de développement durable : matériaux biosourcés, récupération des eaux pluviales, partage des ressources ou encore comportements écoresponsables. Sélectionnés par un jury professionnel, les lauréats proposent chaque année de partir à la découverte de leur propre univers, en lien avec les valeurs que porte la Cité internationale.
Le nom du monde est forêt
Le Cneai, avec l'exposition « Le nom du monde est forêt» explore le parc de la Cité internationale comme laboratoire vivant, terrain d'enquête, de création, espace d'inspiration et d'exposition autour du thème de la domestication, de la coexistence à la confrontation entre nature et culture.
9 artistes sont invités à déployer une réflexion plastique sur les métabolismes des dominations et présentent des créations inédites. Les visiteurs, usagers du Parc, résidents peuvent ainsi découvrir les œuvres inédites de Thierry Boutonnier, Jean Charles Bureau, Julia Gault, Sonia Saroya et Édouard Sufrin, mais aussi les actualisations d'œuvres et protocoles de Florence Doléac, Julien Prévieux et Virginie Yassef et Lois Weinberger. Dans une diversité d'espaces intérieurs et extérieurs, des œuvres matérielles coexistent avec des gestes artistiques participatifs et performatifs, avec des installations documentaires qui permettent de nourrir la réflexion.