Rédigé par À VIVRE édition / Fondation Cartier | Publié le 10/11/2020
Le titre de l'exposition « De nuit en jour » porte déjà en lui l'idée d'une passation, mais pas seulement ! Transition toute trouvée vers la première salle où clignotent sporadiquement, sur les murs, ombres et images émises par une énorme sphère formée par la juxtaposition d'objets, de photos, de vidéos...
Chacune représente tantôt un élément en mouvement, le feu, la terre, l'air, l'eau, tantôt un phénomène naturel, tel que l'errance des nuages dans le ciel, l'éruption inattendue d'un geyser, la croissance émouvante d'une fleur. Cette espèce de boule à facettes animée entraîne une perte de repères digne de ce qu'espérait Nouvel quand il livra son bâtiment en 1994. Même topo, plus loin, face à l'apparition, la disparition, l'agrandissement, la contraction de clichés divers, autant d'actions cette fois-ci rythmées par les oscillations d'un pendule XXL symbolisant la fuite du temps. Des métamorphoses qui déboussolent sans affoler. On y court, on y vole, sans hésiter !
En attendant que la Fondation Cartier rouvre ses portes, revivez la balade-discussion de Sarah Sze et Bruno Latour dans l'exposition, alors retransmise en direct live en octobre dernier :
Profitez-en pour (re)découvrir les archives de la Fondation Cartier qui documentent toutes les Soirées Nomades et les Nuits de l’Incertitude de 1996 à aujourd’hui >> www.fondationcartier.com