Les lieux d’exposition et architectures
Hangar de la Compagnie du Mont-Blanc (82 chemin des Sauberands)
L’exposition principale se déroulera dans un espace de 550m2, un ancien hangar de la Compagnie du Mont-Blanc, où sera présenté le travail des artistes Cécile Beau, Damien Caccia, Charlotte Charbonnel, Julian Charrière, Laetitia de Chocqueuse, Aurélien Froment, Noémie Goudal, Anouk Kruithof, Tomás Predka, Baptiste Rabichon, Enrique Ramirez, Tomoko Sauvage et Rafal Topolewski. Cette exposition se déroule en trois parties : « solidité mouvante », « transformation et liquéfaction »,
« écoulement, disparition, apparition ».
Refuge Tonneau (centre-ville, quai de l’Arve)
Conçu dans les années 1930 pour les montagnes alpines, le Refuge Tonneau de Charlotte Perriand et Pierre Jeanneret reprend la forme dodécaèdre avec des matériaux industriels tel que l’aluminium. Cette structure légère et facilement montable permet autant de limiter la prise au vent que de s’adapter à des températures extrêmes ou à la neige. Ce concept ‘high-tech’ ouvra la voie à un nouveau mode de construction en haute montagne.
Capsule Miroir (centre-ville, place du Poilu)
En écho à l’architecture d’apparence futuriste associée aux refuges de haute montagne des XXe et XXIe siècles, l’architecte Dillon Garris concevra une sculpture, la Capsule Miroir. L’architecture contemporaine s’inspire également des vaisseaux spaciaux, dont les formes sont souvent comparables à celles des refuges d’altitude. Refuges comme vaisseaux sont pensés pour des environnements hostiles à l’Homme : des abris extérieurs au monde civilisé et hors du temps.
Médiathèque (route de la Patinoire)
L’exposition “Refuge de Pointe” retracera l’évolution de l’architecture d’altitude depuis un siècle. Point de départ de cette documentation, le refuge tonneau de Charlotte Perriand et Pierre Jeanneret conçu en 1938 sera présenté comme source d’influence pour les refuges de haute montagne jusqu’à aujourd’hui. Dans un environnement contraignant, face à un climat extrême, entre neige, glace, vents et sols instables, l’architecture s’est adaptée grâce à l’utilisation de matériaux nouveaux et d’une meilleure technologie, tout en prenant en considération les éléments naturels.
Les temps forts de cette édition
Le festival Artocène 2022 sera par ailleurs ponctué par différents événements :
± deux conférences avec le glaciologue Luc Moreau : jeudi 30 juin et samedi 16 juillet± une conférence avec le philosophe Olivier Remaud autour de son livre « Penser comme un iceberg » : jeudi 23 juin (à confirmer)
± une table ronde avec les artistes : samedi 18 juin
± une discussion entre les trois curatrices : samedi 7 juillet (à confirmer)
± une performance de l’artiste Tomoko Sauvage : jeudi 16 juin. Pour marquer l’inauguration de cette deuxième édition, l’artiste musicienne Tomoko Sauvage réalisera sa performance électroacoustique « Water Bowls ». Influencée par des instruments traditionnels indiens, l’artiste est à l’origine d’un nouveau type de musique électro-aquatique combinant de l’eau, des hydrophones et des bols en porcelaine et en verre. A travers cette oeuvre, l’artiste expérimente la sonorité de l’eau jusqu’à
sublimer les fluides aléatoires.
± une performance de l’artiste Enrique Ramirez : samedi 18 juin. « El lamento del pájaro y el velero invertido » est une performance sonore de l’artiste Enrique Ramirez. Inspiré par des instruments millénaires de la culture Chorrera en Amérique Centrale, l’artiste a construit de curieux instruments activés par l’eau et la voix. Grâce à un synthétiseur, outil de la musique contemporaine, ces sons anciens traversent les temps, circulent et se transforment incessamment. L’oeuvre traduit une fluidité sonore et se réfère également à la disparition.
± des performances sensorielles proposées par la designer culinaire Perrine Bettin : samedi 18 juin, dimanche 26 juin, dimanche 10 juillet. La designer culinaire Perrine Bettin nous emmène en immersion dans le paysage alpin, près des géants de glaces qui deviennent le sujet de l’expérience.
± des visites et ateliers pour les publics scolaires. Sur demande pendant toute la durée du festival. Des visites spéciales jeunes publics sont proposées aux écoles, de la primaire au lycée, et aux associations jeunesse. L’exposition principale (Hangar CMB, chemin des Sauberands) sera explorée à travers une sélection d’oeuvres expliquées aux enfants. En complément, des ateliers création seront proposés.
Informations pratiques
± Hangar de la Compagnie du Mont-Blanc (82 chemin des Sauberands)
L’exposition principale sera accessible au public du samedi 18 juin au dimanche 17 juillet, tous les jours de 11h à 18h et le jeudi de 11h à 20h. Entrée gratuite pour les moins de 18 ans, 5€ pour les adultes.
L’achat d’un ticket pour accéder au Montenvers offrira également la gratuité pour la visite du lieu principal d’exposition. Le ticket d’exposition donnera accès à une réduction sur le ticket du Montenvers.
± Refuge Tonneau (centre ville, quai de l’Arve)
L’exposition du Refuge Tonneau sera ouverte tous les jours de 11h à 18h en accès libre.
± Capsule Miroir (centre ville, place du Poilu)
L’exposition de la Capsule Miroir sera ouverte tous les jours de 11h à 18h en accès libre.
± Médiathèque (route de la Patinoire)
L’exposition « Refuge de Pointe » aura lieu du 18 juin au 2 juillet. Elle sera ouverte du mardi au
samedi, de 14h à 18h en accès libre.
Le festival Artocène est porté par l’association Aturaua.
Fondatrice Directrice : Laurène Maréchal
Président : Martin Devictor
Commissaires des expositions : Laurène Maréchal, Laetitia de Chocqueuse et Garance Chabert (directrice de la Villa du Parc)
Conseiller scientifique : Luc Moreau, glaciologue.