Alors que Montréal consacre une exposition aux prémices de l’architecture conçue par ordinateur, le FRAC Centre fait un bon de vingt ans en avant pour présenter les toutes dernières avancées en la matière. « Naturaliser l’architecture », 9e édition de la manifestation ArchiLab, présente l’interaction existant entre la conception numérique et les sciences, à travers quarante travaux de jeunes concepteurs issus de différentes disciplines.
Alors que Montréal consacre une exposition aux prémices de l’architecture conçue par ordinateur, le FRAC Centre fait un bon de vingt ans en avant pour présenter les toutes dernières avancées en la matière. « Naturaliser l’architecture », 9e édition de la manifestation ArchiLab, présente l’interaction existant entre la conception numérique et les sciences, à travers quarante travaux de jeunes concepteurs issus de différentes disciplines. L’événement met notamment en avant les enjeux de la simulation végétale en présentant des projets dans lesquels le bâti évolue à l’image de la nature : les modélisations et calculs des logiciels informatiques sophistiqués permettent en effet de représenter le phénomène de transformation inhérent au monde vivant, et de l’appliquer à la construction. « Celle-ci se conçoit ainsi comme un organisme en perpétuelle adaptation, capable d’évoluer en étroite interaction avec les conditions matérielles de son environnement », expliquent les commissaires Marie-Ange Brayer et Frédéric Migayrou. Le rendez-vous célèbre par ailleurs l’ouverture du nouveau bâtiment de l’institution signé par l’agence Jakob + MacFarlane, les Turbulences : une structure tubulaire dont la forme s’inspire des trames de l’édifice voisin, bardée de béton, verre et aluminium. La nuit tombée, les diodes incrustées dans la paroi créent une animation lumineuse dynamique imaginée par le duo d’artistes Electronic Shadow. Le pavillon gère l’accueil du public tandis que les nouvelles salles d’exposition sont situées dans le bâtiment attenant datant de 1837. Baptisé les Subsistances, cet ancien entrepôt de l’armée a été restauré de façon à mieux s’ouvrir sur la ville et accueillir l’exceptionnelle collection du FRAC ainsi qu’un atelier pédagogique, un centre de documentation et tous les équipements nécessaires à une institution culturelle de nouvelle génération.