Un mot sur ton parcours ?
J'ai grandi dans une famille d'artistes. Mon père est paysagiste ; mon grand-père, mon oncle et ma tante sont architectes. J'ai failli m'engager dans cette dernière voie, avant d'apprendre le graphisme. Mes études n'ont fait que conforter ma vocation d'illustrateur, sans pour autant atténuer ma passion pour le design. Loin de là ! Ce faisceau d'influences m'a aidé à trouver un équilibre dans mon travail.
Quel est ton rapport à Instagram ?
Instagram joue un rôle crucial dans ma carrière. En tant qu'illustrateur, je me dois de retoucher mes compositions, de créer en permanence, afin de montrer l'étendue de mes compétences, mes thèmes de prédilection… Ce n'est pas tout d'avoir du talent, il faut le mettre en avant. Je perçois donc Instagram non seulement comme une vitrine mais aussi comme une source d'inspiration au quotidien, surtout ces temps-ci, alors que nous sommes coupés du monde extérieur.
21,9 k followers. Comment en es-tu arrivé là ?
Mon premier post date de 2014. Mon compte n'a cessé de grandir depuis, grâce à un fort engagement. Je n'ai pas le souvenir d'un pic à proprement parler. L'algorithme n'est pas toujours facile à suivre. Pourtant, je tâche de publier une photo une fois par jour, sinon deux fois par semaine minimum, afin de ne pas perdre en visibilité. Mes publications sont régulièrement partagées...
Quels sont tes projets en cours ?
Je jongle actuellement entre diverses commandes, tout en développant mes propres projets, dont une série axée sur les espaces publics. La trivialité que je cherche à représenter oscille entre réalité et fiction. Il s'agit d'une part d'évoquer l'ennui et le vide engendrés par la crise sanitaire ; d'autre part, de capter la joie de l'instant présent. Dans une société où tout va vite, il nous arrive de passer à côté des plaisirs simples. J'essaie autant que faire se peut d'exalter l'architecture, de souligner la beauté du paysage urbain.
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