Aujourd'hui, place à l'ouvrage d'Antoine Herscher : une superbe série de photographies, au-delà de l'urbex, qui fige des lieux laissés à l'abandon, oubliés, reconquis par la mousse, le lierre et les herbes folles.
Les papiers peints sont fanés, les tapis ternis par la poussière et les machines surannées, pneus empilés et carcasses enfouies meurent d'ennui. À leur dernier souffle, des ruines se dressent dans un ultime élan d'orgueil. Ces lieux qui crient le crime de l'Homme contre la Nature, contre son propre passé industriel même, sont sublimés par l'objectif et les mots d'Antoine Herscher :
« L'homme n'est pas présent, mais on le devine partout. »